17 novembre 2005
Elle voit des titrailles partout
Madame Tromeur mère peut poser ses ciseaux, plus question de découper quotidiennement les articles de sa fillotte dans le journal.
Eh oui, j’en ai fini avec l’écriture quotidienne de textes zédifiants, les joies du terrain, la fréquentation des très hauts (à l’échelle calédonienne, hein, tout est relatif), l’appareil photo dégainé plusieurs fois par jour, le portable qui sonne toute la journée, l’émulation cérébrale des briefings matinaux…
Fini, fini pour moi, la rédaction. Jusqu’à nouvel ordre, je travaille au secrétariat de rédaction. Relecture, changement de titres, quête de la photo perdue et montage de page.
J’y étais déjà depuis août, pour un remplacement. Je devais retourner à la locale des Nouvelles en décembre, puis en janvier…
Finalement, je reste tout court et jusqu’à nouvel ordre.
En général, le SR représente le cauchemar de tout journaliste de presse écrite normalement constitué, le bureau obscur où on finit quand on ne trouve pas de travail ailleurs.
Ben non, là, je suis bien contente et même je m’éclate. C’est ça qu’est bien dans la polyvalence, on s’ennuie jamais. C’est … cool ! Et pas seulement parce qu’il y a un frigidaire dans le service.
Fanfan
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